Le terreau de la mobilisation ultradroite est différent de celui qui nourrit le djihadisme. Dans les deux cas, on est en présence d’un réel malaise social, d’une polarisation et de réelles craintes identitaires, mais également d’un complotisme endurant. Les deux extrémismes se présentent comme avant-garde de ‘leur’ communauté en péril. Exclusions, non-appartenance et absence de perspectives nourrissent le terreau pour la mobilisation djihadiste. Crainte de l’immigration et sentiment de trahison par les élites dans un monde en transformation rapide nourrissent celui de la mobilisation d’ultradroite.
Rik Coolsaet (Revue Internationale de Criminologie et de Police Technique et Scientifique)Terrorismes et radicalisations à l’ère post-Daech
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